Nouvelles 2014
Ce jeudi, à 21 h 30, à la nuit tombée, la compagnie de théâtre manosquine Mme Antoine est venue donner une représentation en plein air dans le cadre des Estivales d’août 2014 organisées par la communauté d’agglomération DLVA. À l’affiche une pièce contemporaine, La folle journée de Guy Hableur, écrite par Claude Wasselin. Dans une province médiévale le jeune fils du seigneur doit affronter en duel un autre seigneur qu’il a offensé. Raffiné, intellectuel et artiste mais terriblement inexpérimenté dans le maniement de l’épée, il a quinze jours pour se préparer au combat. Entouré d’un moine précepteur et d’une sœur dominatrice, il est entraîné dans toute une série de scènes loufoques avec des maîtres d’armes à l’honnêteté plutôt approximative.
La pièce est bien écrite, le jeu des acteurs pétillant et juste, et la mise en scène d’Audrey Stahl-Truffier pleine de brio.
La place de l’Église s’est donc transformée pour une soirée en plateau particulièrement bien mis en valeur par Diégo, le technicien-éclairagiste de la DLVA.
Un seul regret : la date de l’événement (beaucoup de Castellians sont en vacances) et une affiche manquant d’informations, fournie par la DLVA, n’ont pas permis de réunir plus d’une trentaine de spectateurs. C’est fort dommage car la qualité de la représentation méritait un auditoire plus large.
Encore une fois tous nos applaudissements vont aux cinq acteurs remarquables, Loïc Beauché, Benoît Garrigos et Olivier Ledauphin qui ont entouré sur scène l’auteur et la metteuse en scène.
Et merci à la DLVA et l’association À l’affiche pour cette programmation.
Comme tous les ans le 11 novembre est la date des commémorations des soldats tombés lors des différents conflits et en particulier de ceux tombés lors de la Première Guerre mondiale. À 11 h 30 le rendez-vous est donné devant la mairie.
La foule part en cortège, enfants en tête portant les gerbes aux couleurs de la nation…
… et traverse le village jusqu'au monument aux morts, derrière les drapeaux des différentes délégations.
Le maire et deux enfants déposent devant le monument aux morts la gerbe offerte par la mairie.
Puis est déposée, par un autre enfant et par Marcel Avargues la gerbe des Anciens Combattants.
Benoît Gouin, premier adjoint, lit le communiqué du secrétaire d'État auprès des Anciens Combattants,
Kader Arif, qui a été trasmis à toutes les mairies de France.
Notre maire, Henri Garcia, fait ensuite son discours intégralement reproduit à la fin de cet article,
au terme duquel il demande une minute de silence.
Enfin Marcel Avargues, président de l'Union départementale des Anciens Combattants
et victimes de guerre est le dernier à prendre la parole pour quelques mots très émouvants.
Discours du maire Henri Garcia
Monsieur le Président des Anciens Combattants,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Au-delà de l'hommage que nous voulons rendre à tous les soldats morts pour la France en nous rassemblant devant ce monument, nous avons coutume de rappeler le nom des Castellians ; je vous remercie de répondre par "mort pour la France'' pour chacun d'eux...
BRUN Léon
BARLATIER Joseph
RICHAUD Eugène
ARMAND Gabriel
MAILLET Léon
SAUVAN Paul
BLANC Elie
PERNOT Henri
FABIUS Charles
MENC Eugène
REYNIER Marius
Ces deux derniers soldats sont nés au Castellet et habitaient respectivement Mallemoisson et Oraison lorsqu'ils ont été incorporés dans l'armée française. Il y a exactement 100 ans que ces deux jeunes, ils avaient 24 et 25 ans, rejoignaient leurs camarades, leurs copains d’école. Bien sûr cette mobilisation les ennuyait : en ce début d’août 1914 les moissons n’étaient pas totalement terminées, et puis il y a toujours du travail à la campagne, surtout à cette époque où la mécanisation en était à ses commencements. Mais il y avait les retrouvailles avec les ‘"paysses" et puis ils étaient tellement sûrs que cette guerre ne durerait pas. Ils étaient tellement sûrs de rentrer pour les vendanges… La réalité a été tout autre. La nouvelle du premier soldat du val de Rancure mort sur les champs de bataille est arrivée en octobre… et ce fut le début d’une longue liste de morts… le début d’une longue guerre… avec son cortège de violences, d’horreurs, de misères petites et grandes. Les soldats ont souffert, les familles ont souffert, les villes et les villages ont souffert.
Aujourd’hui, en ce 11 novembre nous commémorons l’armistice de cette guerre, de la Grande Guerre, mais il aura fallu quand même, au total, 8 millions de morts pour en arriver à ce 11 novembre 1918. Et peut-on dire que le monde ait vraiment retenu la leçon ?
À écouter les informations je n’en suis pas certain : ici on enlève 200 jeunes filles pour les marier de force ; là un terroriste se fait exploser au milieu de la cour d’un collège ; ici encore, des gens préfèrent risquer la noyade en montant dans des bateaux qui méritent plutôt le nom d’épaves pour échapper à une vie indigne d’être vécue.
Je crois que nous nous devons de transmettre à nos enfants, nos petits enfants, à ceux qui nous entourent les valeurs essentielles qui sont le fondement de notre république : la démocratie, la liberté, l’honnêteté, le respect, l’humanité, la solidarité, la fraternité…
Réfléchissons et demandons-nous combien de conflits auraient pu être évités si ces valeurs avaient été vraiment le centre de toute négociation, l’objet premier de nos hommes politiques.
Réfléchissons… pendant cette minute de silence que je vous demande d’observer.
Après l'écrasement d'une voiture dans la nuit du 30 juillet dernier par la chute d'une grosse branche de platane sur la place du Barri, une enquête a été demandée d'urgence par la mairie auprès d'experts pour tous les autres arbres du centre du village. Mais sans attendre leurs conclusions, l'arbre qui s'est rompu a été abattu dès le jour-même.
Un craquement sinistre en pleine nuit… et la très mauvaise surprise pour le propriétaire de la voiture.
En une journée le gros platane a été réduit en pièces.
L'état des branche ne laisse aucun doute : l'abattage ne pouvait vraiment pas être différé.
Que reste-t-il du tronc ? Rien, à part quelques centimètres de bois vivant sous l'écorce.
Le reste a complètement disparu.
Quelques semaines plus tard le rapport est tombé. Aucun espoir de pouvoir conserver ces colosses, considérés comme un véritable patrimoine du village. Aucune possibilité de les traiter et de les soigner. Une seule conclusion, sans alternative en raison du danger immédiat qu'ils représentent : il faut les abattre. Tant pis pour les sentiments et l'attachement de la population à ces témoins du passé, vieux de près de deux siècles. Début novembre une société d'élagage arrive donc avec tout son matériel au Castellet et s'attaque en priorité au platane proche de l'église.
Début de l'élagage et de la taille des premières branches du platane de la place de l'Église.
Grâce à la nacelle l'opérateur peut découper assez aisément les énormes branches supérieures.
Le cœur de l'arbre n'est plus qu'une sorte de boue informe de déchets de bois et de poussières.
Petit aperçu de l'état d'un bout de branche complètement mangé par les parasites.
Même si le bas du tronc paraissait à première vue assez sain, le doigt expert du spécialiste montre au
néophyte que ce n'est qu'une impression complètement fausse.
C'est presque fini, le dernier tronçon de l'énorme tronc est complètement découpé.
La place de l'Église complètement dégagée, une vue qui n'était plus possible depuis au moins 160 ans,
âge estimé du gros platane qui y trônait.
C'est ensuite au tour du plus gros – et sûrement du plus vieux – des arbres du village, le platane situé à côté de la fontaine de la mairie. Une attention toute particulière est ici aussi porté à la sécurisation des alentours et des manœuvres de coupe pour éviter d'endommager les habitations toutes proches.
Tout commence par un élagage en règle pour dégager les grosses branches.
Rapidement elles sont coupées et il ne reste plus qu'un étalage de tronçons.
Une vue impressionnante du tronc…
… comme des principales branches. Aucun espoir de pouvoir sauver ces arbres plus que centenaires.
Des centaines de vers de capricornes ont littéralement rongé l'intérieur des troncs et des branches.
L'abattage, tout un art. Pour les gros morceaux l'aide de la traction mécanique s'avère nécessaire.
Après l'abattage complet, il ne reste qu'à dégager la partie enterrée avec une sorte de grosse disqueuse.
Préserver notre environnement est plus que jamais d’actualité. C’est pour cela qu’il convient d’acquérir les bons réflexes dès le plus jeune âge. La municipalité du Castellet a contacté l’association Les Bouchons d’Amour pour installer un point de collecte de bouchons au jardin de Clément où une aire de jeux pour enfants a été mise en place au début de l’année 2014. Pierre Bergonzi le dynamique délégué du secteur d’Oraison a apporté un conteneur qu’il a fabriqué lui-même à partir d’un bidon de récupération. Tous les bouchons en matière plastique sont récoltés excepté ceux de produits toxiques ou dangereux et ceux de médicaments. Le plastique est réutilisé pour fabriquer des palettes garanties 10 ans et recyclables. Le produit de la vente des bouchons (210 € la tonne) est redistribué dans les régions pour financer des dossiers départementaux afin d’aider toutes les formes de handicaps. Les bouchons en liège ou faux liège sont également acceptés pour l’association Recyc’liège. Sensibiliser à la solidarité tout en agissant pour le développement durable, tel est le bel objectif de l’association Les Bouchons d’Amour.
Deux points de collecte au Castellet : jardin de Clément, à côté des conteneurs du tri sélectif au bord de la départementale.
Renseignements sur le secteur d’Oraison M. Pierre Bergonzi (04 92 79 99 48)
Victor, 3 ans, a apporté sa récolte au jardin d’enfants en présence du maire Henri Garcia et de Pierre Bergonzi.
La commune du Castellet, en entrant dans la DLVA, a perdu sa compétence en éclairage public au profit de la communauté d'agglomération qui dispose de moyens financiers plus importants. De ce fait la totalité de l'éclairage public du village a pu bénéficier, fin janvier, d'une importante rénovation technique. Sans toucher en rien à l'esthétique des lanternes qui font le charme de nos rues, les anciennes lampes à incandescence ont été remplacées par un nouveau système à très basse consommation, avec réflecteur intégré, afin de rabattre le flux lumineux vers le sol. Plusieurs avantages à cette nouvelle technologie : d'une part la consommation est très fortement réduite et d'autre part la totalité de la lumière sert à éclairer au lieu de se perdre en grande partie vers le ciel. Du coup on gagne aussi en pollution lumineuse, ce qui favorise la qualité des observations astronomiques, ce qu'apprécieront tout particulièrement nos amis de Puimichel. Rappelons encore qu'en fin d'année dernière la DLVA avait déplacé deux points lumineux aux Itardes (et rajouté un troisième point à cet endroit) pour améliorer la qualité d'éclairage de ce quartier. L’investissement fait par la DLVA en éclairage est de 30 000 €.
Les rues du village ont désormais un tout autre aspect de nuit avec les nouvelles lampes à basse consommation et une meilleure répartition de la lumière au sol.