Nouvelles 2016
C'est un rituel immuable. Le 11 novembre, chaque année, la population est invitée à former un cortège entre la mairie et le monument aux morts pour rendre hommage aux soldats morts pour la France. Et chaque année deux parmi les plus jeunes du village portent les gerbes de fleurs offertes traditionnellement par la mairie et par les associations d'anciens combattants. Cette année deux filles, Clairine et Mélanie Bassuel ont assumé cette charge pendant que Brandon Bigotto officiait en tant que porte-drapeau.
11 heures : le cortège se met en route vers le monument aux morts.
Dans le silence et le recueillement, la population s'installe autour du monument aux morts pour écouter le message officiel du ministre
de la Défense, chargé des Anciens Combattants, lu par Benoît Gouin.
C'est ensuite le moment du dépôt des gerbes, avec d'abord celle des Anciens Combattants apportée par Mélanie et Marcel Avargues,
représentant de l'amicale des Anciens Combattants victimes de guerre.
Puis c'est au tour du maire Henri Garcia et de Clairine de déposer la gerbe de la municipalité.
Henri Garcia, au début de son discours personnel, égrènera, un à un, les noms des Castellians tués à la guerre, le public répondant,
chaque fois : Mort pour la France. Puis, à la fin de son discours, il demandera une minute de silence.
2016 : cérémonie du 11-Novembre
Discours du maire Henri Garcia
Monsieur le président des Anciens Combattants,
Messieurs les pompiers,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Au delà de l'hommage que nous voulons rendre à tous les soldats morts pour la France en nous rassemblant devant ce monument, nous avons coutume, ici, de rappeler le nom des Castellians ; je vous remercie de répondre par ''mort pour la France'' à l’appel de leur nom…
BRUN LEON
BARLATIER JOSEPH
RICHAUD EUGENE
ARMAND GABRIEL
MAILLET LEON
SAUVAN PAUL
BLANC ELIE
PERNOT HENRI
FABIUS CHARLES
MENC EUGENE
REYNIER MARIUS
11 novembre 1918, une date apprise à l'école et que notre calendrier nous remet en mémoire chaque année, aux premiers froids. Une date qui marque la fin d'une des plus grandes tragédies du vingtième siècle, qui fut celui de toutes les violences, de tous les drames et paradoxalement, celui de tous les progrès, comme pour rappeler que la connaissance est un début de la sagesse. Il est difficile de ne pas rencontrer de monuments aux morts, et plus difficile de ne pas lire en passant, le nom d'un de ceux qui y figurent, parce que l'on est un homme et que la disparition d'un innocent ne peut que choquer. C'est le petit hommage personnel et inconscient à un parfait inconnu, dont il ne reste rien à part un prénom et un nom gravés dans la pierre ou dans le marbre.
Un inconnu, c'est sûr, mais qui est peut-être le grand-père du passant que l'on vient de croiser, car la guerre de 14 n'est pas seulement un drame de l'histoire, mais aussi et surtout une tragédie familiale, vécue partout dans une France tendue vers les buts universels de chaque guerre : résister, tenir, avancer, gagner le terrain reperdu la veille, mourir pour un mètre de sol dévasté.
Il suffit de savoir qu'en 1936 la France ne compte que 87 000 habitants de plus qu'en 1911 pour comprendre la saignée que fit cette guerre dans la population, pour envisager le nombre de victimes dont les noms sont gravés sur chaque monument aux morts de chaque commune française. Bien sûr, c'était il y a longtemps, plus de 100 ans. Bien sûr, ceux qui ont vu cette guerre nous ont quittés et avec eux le souvenir d'un moment tragique de l'Europe, un continent qui prit conscience de sa fragilité après avoir, pendant des siècles, montré au monde les voies de sa civilisation. Pourtant malgré la disparition des derniers témoins de cette guerre, malgré ces cent années qui se sont écoulées, nous tous, ici, avons conscience de l’histoire qui se cache derrière des noms comme : 1916 bataille de Verdun, Fort de Douaumont, Avocourt, Fort de Vaux, Voie Sacrée, Pétain, Nivelle, Mangin. Nous avons conscience de la somme de souffrances qui se cache derrière des nombres comme "300 000 morts", ou "un obus toutes les 3 secondes". Nous ne pouvons qu’imaginer la peur de ces soldats qui pendant plusieurs heures, pendant des jours ont vécu de 3 secondes en 3 secondes : l’explosion, le soulagement, l’attente et l’explosion à nouveau.Et pourtant chacun d’eux savait que ce n’était que le début, chacun d’eux savait que le pire était encore à venir. Les obus finiraient par se taire. Commencerait alors la grande charge des hommes, baïonnette au poing…
Le travail de l'historien ne consiste pas, je pense, à justifier les erreurs des hommes, mais à rendre justice aux victimes de ces erreurs, les obscurs, les petits dont la mort ne signifie qu'une unité de plus à la colonne des pertes de chaque bataillon, de chaque armée, de chaque guerre.
Le travail de l'historien, c'est aussi tenter d'expliquer comment ces victimes ont résisté, comment nos grands parents ont trouvé les forces pour tenir les espaces ravagés de notre terre.
Expliquer comment, en subissant quatre années durant, tout ce que la haine, la violence, la force brutale et la technique mêlées peuvent faire sur le corps et sur l'âme de l'homme, on peut encore parfois trouver la force d'être un soldat obéissant et discipliné.
Expliquer que, sous une grêle de métal qui fait successivement disparaître les compagnons qui réconfortaient et rassuraient un peu, malgré tout, on reste pendant des mois un homme, essayant de se recréer une sorte de famille provisoire avec ses semblables, au même destin, aux histoires identiques, aux blessures analogues.
Je ne crains pas de dire qu'être français c'est aussi se souvenir des soldats de cette guerre, qu'être français c'est un peu savoir que la Somme, La Marne et Verdun ne sont pas uniquement des noms de rivières et des noms de lieux...Être français c'est, en dehors de tout critère de couleur de peau, de politique ou de religion, se sentir porteur de toute l'histoire de la France avec ses réussites, ses luttes et ses échecs.
Pour être porteur de ce passé, il suffit aussi, quel que soit notre âge, de respecter le jour qu'est le 11 novembre, et de se faire le devoir annuel de transmettre aux plus jeunes sa signification… Le 11 novembre, la leçon d'histoire a lieu partout.
C’est en hommage à cette histoire, à ce passé, à ces hommes que je vous demande d’observer une minute de silence.
Dimanche 10 avril à 11 h30 l'association du patrimoine Castellum était réunie dans la salle polyvalente pour son assemblée générale annuelle et pour fêter ses dix ans d'existence. Ce fut l'occasion de faire un récapitulatif des actions conduites pendant cette période (expositions, concerts, constructions d'oratoires, pose de signalétique, éditions de livres, etc.). Les bilans moral et financier de l'exercice 2015 ont été approuvés à l'unanimité des participants et le bureau sortant a été réélu lui aussi à l'unanimité.
Le maire Henri Garcia a salué le travail accompli par l'association ainsi que la cohésion des membres autour des différents projets.
Notre ancien conseiller général Serge Sardella, également présent, représentait les Alpes de Haute-Provence. Il a souligné la volonté du département de soutenir, malgré les baisses de dotation de l'État, une politique en faveur de la culture comme facteur de cohésion sociale et de développement économique.
Cette AG a permis également de réunir les représentants des associations voisines Les Amis des Mées et Rancure (d'Oraison) qui ont les mêmes valeurs et qui ont servi de modèle lors de la création de Castellum.
Puis, les paroles donnant soif, l'AG s'est terminée par le verre de l'amitié avant que les membres qui l'avaient souhaité ne partagent un repas en commun.
Le président, entouré des membres du bureau, du maire Henri Garcia et du représentant
du Conseil départemental, Serge Sardella, fait le récapitulatif des actions de l'association…
… devant une grande partie des membres de Castellum et de notre ami Gabriel Allevard,
correspondant de HPI, toujours présent pour aider notre commune.
Le verre de l'amitié est l'occasion de discussions édifiantes entre les élus…
… les représentants des associations amies et voisines…
… et les habitants du village.
Le repas entièrement préparé par l'équipe féminine de l'association a été largement apprécié.
Il fut encore l'occasion de prolonger les discussions…
…avant de se terminer en musique et en chansons… comme cela se doit dans notre pays.
André Laurent, le grand absent
André Laurent, président d'honneur de Castellum, a été victime d'une bousculade la veille de notre AG. Il a dû être hospitalisé en urgence et n'a donc pu assister à l'AG ni remettre lui-même ses livres sur les Établissements religieux du Val de Rancure tout juste sortis de presse aux souscripteurs. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement dans l'attente de reprendre à ses côtés le travail en cours.
Compte-rendu de l'AG 2016
10 ans déjà
en guise d’avant-propos à notre AG
Chers amis,
Le 10 octobre 2005 douze personnes se réunissaient informellement pour relancer un projet de René Barras et André Laurent vieux de vingt ans : créer une association de patrimoine au Castellet (Jean-Pierre Armelin, Colette et André Beaudun, Catherine Botosezzy, Henri Garcia, Annie Giraud, André Gouin, André Laurent, Marie-Paule et Serge Klutchnikoff, Mireille Machu et Catherine Martin-Chave – les membres fondateurs). Le 4 février 2006 ces mêmes personnes établissaient officiellement l’assemblé générale constitutive de l’association et en adoptaient les statuts. A cette occasion le nom fut choisi parmi trois propositions. Celle de Colette Beaudun fut retenue : Castellum. Les projets furent également définis ce jour-là (voir feuillet ci-joint). La parution au JO date du 4 mars 2006. Et j’ai personnellement pris plaisir à réaliser le logo dans un esprit rappelant le nom latin, avec des lettres inspirées de celles de la colonne trajane à Rome.
Depuis dix ans donc le bilan des réalisations est plutôt positif : de nombreuses expositions différentes ont été organisées (Edmond Humeau, saveurs et senteurs, hommage à René Barras, pains du monde, nocturnes castellianes, 100 ans de photos, fontaines et lavoirs, bugado, costumes, nocturne estivale, parcours historique et deux fois de suite centenaire 14-18). À de nombreuses reprises ces expositions ont été accompagnées de marchés artisanaux.
Depuis plusieurs années, pour la Noël, Castellum a décoré le village et fait des crèches derrière la fenêtre de la salle des associations et depuis trois ans c’est un petit diorama grandeur nature qui a été installé : les treize desserts, l’atelier du santonnier, les jouets anciens.
Deux oratoires ont été reconstruits. Quatre livres ont été édités (d’André Laurent et de Germain Allard), un cinquième est disponible gratuitement sur internet (paroles de Clément Giraud). Un parcours historique a été tracé avec des plaques commémoratives dans le village. De nombreuses archives photographiques ont été réunies et numérisées. Bien des « pièces de mémoire » ont été publiées sur le site internet du Castellet, par ailleurs animé par notre association. De petites études sur les armoiries, les rues et les quartiers du village ont été faites et sont disponibles elles aussi sur le site internet.
En outre un bon nombre de concerts ont été organisés dès avant la constitution de Castellum et les recettes au chapeau ont été mises en lieu sûr puis réattribuées à l’association pour la reconstruction des oratoires. Merci aux musiciens, mon fils Nicolas et son épouse Sylvaine d’abord puis à de nombreuses reprises Pierrick et Laurent Testut par la suite.
Un cours d’occitan a été mis en place cinq ans de suite de 2011 à 2015.
Nous avons aussi organisé des soirées dans le genre des veillées anciennes autour de marrons chauds, de merveilles, ganses ou oreillettes, avec des conteurs ou des ensembles de musiciens (chœur du pays de Forcalquier, la Belenado, ensemble Arpège, André Gabriel, Jean Coutarel, Claudette Occelli-Sadaillan, Varestrel et Jean-Louis Reinard, Mylène et Miguelito et leurs flûtes de pan, etc.), sans oublier la Pastourala de la Valèia en collaboration avec les Fileuses d’Oraison.
Ainsi les projets définis en 2006 ont quasiment tous été mis en œuvre ou tout au moins explorés. Nous pouvons donc être fiers de ce que nous avons accompli ensemble. Mais il reste à Castellum à inscrire ses actions dans le temps et la durée. Et je compte sur vous pour cela.
Avant d’aborder le bilan moral de l’exercice écoulé, je donne la parole à notre secrétaire, Annie Giraud, pour un point récapitulatif des adhésions à Castellum depuis dix ans.
Intervention d’Annie Giraud, secrétaire
Un point sur les membres de notre association
Les 10 ans de Castellum sont une occasion de faire le point sur nos adhérents car nous le savons bien une association ne peut pas vivre sans la contribution financière et le soutien de ses adhérents.
Le 4 février 2006 lors de l’assemblée générale constitutive 12 membres fondateurs ont participé à l’élaboration du projet. A la fin 2006 nous comptions 25 adhérents. Chacun a été enregistré avec un numéro correspondant à son ordre d’inscription. A ce jour le dernier membre de Castellum porte le numéro 98 : ce qui signifie qu’en 10 ans 98 personnes ont adhéré au moins une année à notre association.
Si l’on examine cette liste nous remarquons que
42 membres habitent Le Castellet
19 autres sont des habitants du département des Alpes de Haute Provence
37 résident en dehors du 04 (nous avons eu deux adhérents qui habitent en Allemagne)
Dans nos statuts nous avions prévu de nommer des membres d’honneur c’est-à-dire des personnes qui ont rendu des services à Castellum, nous en comptons 13. Mais beaucoup n’ont plus donné signe de vie depuis longtemps, nous allons les enlever de notre listing.
Sur ces 98 personnes une vingtaine n’ont adhéré à Castellum qu’une seule fois. Bien entendu on peut se demander pourquoi.
Castellum n’a pas répondu à leurs attentes ?
Nous n’avons peut-être pas relancé les cotisations ?
Quelles solutions ? Des idées ?
En 2015 nous avons 35 adhérents à jour de leur cotisation, nous avons enregistré 13 nouveaux adhérents dont 3 membres d’honneur.
Castellum remercie une nouvelle fois tous ses membres, ceux qui sont là depuis le premier jour et, ceux qui ont fait un bref passage. Vous tous contribuez à la sauvegarde de notre patrimoine pour les générations futures.
Exercice 2015 - Bilan moral
• Arrêt du cours d’occitan faute de participants en nombre suffisant (2 juillet, sortie à Esparron).
• En cours d’année - préparation du livre d’André Laurent sur les établissements religieux du VdR.
• 30 mai au 2 juin 2015 - partenariat avec l’asso Rancure au château d’Oraison (vers à soie).
• 20 septembre 2015 - guidage des généalogistes des AHP et HA sur le parcours historique.
• 15 octobre 2015 - accueil des lectures d’Archives du CG04.
• 1er novembre 2015 - fleurissement de la tombe des Itard. Merci Annie Giraud.
• 11 novembre 2015 - sortie du livre 1914-1915 - Mémoires de guerre de Germain Allard
en corrélation avec l’inauguration de la rue Germain-Allard par le maire Henri Garcia.
• 11 novembre 2015 - Centenaire 14-18 - salle polyvalente du Castellet. (Le Castellet, Entrevennes et Puimichel).
• Fiches soldats MPLF - merci aux deux Philippe et à Claudine ainsi qu’à Annie et Mireille.
• Courriers
• Articles divers.
• 11 novembre 2015 - Centenaire 14-18 - partenariat avec l’asso Rancure au château d’Oraison (ventes de livres).
• Décembre 2015 - diorama de Noël Les jouets anciens (maison des assos).
• Site internet.
VOTE : approbation du bilan moral de l’exercice 2015 à l'unanimité.
Exercice 2015 - Bilan financier
Castellum est en très bonne santé et va dès cette année puiser dans ses réserves pour ses projets. Avant de laisser la parole à Mireille Machu je voudrais une nouvelle fois remercier tout particulièrement notre maire Henri Garcia qui nous soutient de toutes ses forces depuis 10 ans. Nous bénéficions d’une subvention que bien des associations voisines pourraient nous envier. J’espère mon cher Henri que nos efforts pour la mise en valeur de notre commune sont à la hauteur de la confiance que tu nous témoignes. Et je laisse maintenant Mireille vous exposer le bilan financier.
Intervention de Mireille Machu, trésorière
Notes à l’attention des membres de l’association
L’excédent enregistré sur cet exercice s’explique par le cumul de cotisations de deux années en même temps et par l’encaissement des souscriptions pour le livre d’André Laurent consacré aux édifices religieux du val de Rancure avant le paiement de la facture d’imprimerie.
Le compte courant de l’association laisse apparaître au 31 décembre 2015 un solde créditeur de 3305,21 €. À cela il convient de rajouter un crédit de 6033,75 € placés sur un livret A (dont 33,75 € d’intérêts). Soit au total une réserve en fonds propres de 9338,96 €. Cette disponibilité importante permet à CASTELLUM de financer les projets en cours pour l’année 2016 et les suivantes : l’édition du livre d’André Laurent sur les édifices religieux du val de Rancure qui vient d’être faite au premier trimestre et la réhabilitation de l’oratoire Saint-Pierre du quartier du Pavillon qui vient d’être entreprise par l’entreprise Bigotto et Fils. Enfin l’association va poursuivre le balisage du parcours historique en se chargeant des panneaux descriptifs du petit « conservatoire » du matériel agricole traditionnel mis en valeur par la municipalité – grâce aux dons des généreux bienfaiteurs – en regard du jardin de Clément.
Je peux donc vous l’annoncer : fin 2016 nos réserves auront bien fondu.
VOTE : approbation du bilan financier de l’exercice 2015 à l'unanimité.
Renouvellement du bureau
Y a-t-il des volontaires pour renouveler le bureau conformément aux statuts ?
Annonce de démission en 2018 du président SK après clôture du centenaire de 14-18 (limite d’âge et besoin de renouveler les idées et les projets).
VOTE : renouvellement du bureau à l'unanimité.
Projets 2016
• Poursuite du Centenaire 14-18.
• Parution du livre d’André Laurent (Édifices religieux du VDR).
• Réhabilitation de l’oratoire Saint-Pierre (confié à l’entreprise Bigotto et fils).
• Participation d’André Laurent et Serge Klutchnikoff à l’édition d’un livre sur la Résistance en VdR avec l’ANACR .
• Panneaux explicatifs sur l’outillage agricole ancien (projet de conservatoire de la mairie).
• Nettoyage d’outillage agricole ancien (pour l’exposition).
• Numérisation des archives communales (après visite du Dir. des Archives de Digne).
• Autres : veillée provençale autour de châtaignes ou merveilles (récits de jeunesse d’André Laurent et Robert Granier).
• et peut-être des Lectures d’archives - avec la médiathèque si elle le propose encore.
Ce dimanche 4 décembre 2016, le comité des fêtes du Castellet a, une nouvelle fois, fait preuve de dynamisme et d'imagination en organisant pour la première fois dans notre village une bourse aux jouets. La date a été judicieusement choisie à quelques semaines de la Noël. Grâce aux barnums prêtés par la DLVA les exposants et les visiteurs étaient à l'abri… du soleil. Car le temps magnifique est venu apporter son soutien à cette belle manifestation. Douze exposants sont venus, du village et d'ailleurs, grâce à l'information lancée sur les réseaux sociaux. Ce fut l'occasion d'une bien belle journée fort réussie.
Les barnums de la DLVA ont offert une grande surface d'exposition devant la salle polyvalente.
L'équipe du comité des fêtes du Castellet peut être fière de la réussite de cette manifestation (elle n'est pas au complet sur cette photo).
De longues tables s'alignaient sous les barnums offrant des jeux et jouets de toutes les époques (pour enfants ou collectionneurs).
Et l"exposition se poursuivait des deux côtés de la salle polyvalente devenue ainsi vitrine du père Noël…
… sans compter l'espace utilisé également dans le renfoncement du fond de la salle. En tout près de 50 mètres linéaires de jouets !
Notre maire, Henri Garcia, n'a pas manqué de venir saluer les organisateurs et les participants.
En plus, pour la commodité de tous, le comité des fêtes avait prévu un stand de boissons et de restauration rapide. Bravo !
Du 4 au 7 mai Le Castellet, cette année encore, a vu se dérouler la fête de l'Ascension grâce au Comité des fêtes. Le mercredi soir un loto monstre s'est tenu dans la salle polyvalente avec sa noria habituelle de lots à remporter (tablette tactile, jambons, bons d'achat, etc.). Salle ultra bondée et bonne ambiance de rigueur.
Dès 10 heures le jeudi matin le village connaissait une nouvelle affluence avec la traditionnelle célébration de la messe en l'église Saint-Pierre. Dès la sortie de l'office religieux un bel apéritif attendait les fidèles et les autres sous les barnums de la DLVA. Une belle occasion de se retrouver en toute convivialité avec les voisins proches ou plus lointains, puisque venus des villages voisins.
C'est en fait l'après-midi que les choses sérieuses commençaient avec le Challenge René Barras qui investissait comme c'est toujours le cas les ruelles du Castellet, mais pour la première fois aussi le nouveau boulodrome tout juste terminé la veille au soir. Malgré les allers-retours des rouleaux-compresseurs, le sable n'était toutefois pas encore assez damé. Du coup bien des équipes ont préféré le sol de la rue du Four-Vieux pour faire rouler leurs boules.
Pour les responsables du comité des fêtes, l'Ascension est l'une des deux grandes occasions de l'année avec la fête votive aux environs de la Saint-Pierre pour réunir en toute convivialité les habitants du village et ceux des environs. L'équipe formée voilà deux ans s'est maintenant bien rodée mais va devoir encore se restructurer puisque le président, Fabrice Lungo, a annoncé à cette occasion sa démission pour raisons personnelles. Nul doute que la prochaine équipe se soude autour de quelqu'un d'emblématique, de dynamique et de jeune, qui est largement présent dans toutes les occasions. Et comme les bonnes volontés ne manquent pas, la transition se fera sans heurt.
Le vendredi 6 mai les hostilités se déplaçaient au restaurant le Grand Pré où se tenait le concours de jeu provençal dès 9 heures du matin jusqu'au soir avec une interruption gourmande puisque tout aussi traditionnellement le restaurant proposait son fameux aïoli à midi. Enfin le lendemain c'était une ultime animation de l'Ascension, avec un vide-grenier sur le parking du restaurant.